L’étincelle de soleil dans l’aube salée
Eclaire les galets blancs encore mouillés.
Les vagues caressent l’estran sans trop l’user
D’un mouvement paisible et expérimenté.
J’aime ce paysage éphémère et éternel.
Son tempo, depuis le déclic originel,
Rythme le vol des oiseaux pécheurs fraternels
Qui cueillent ainsi les fruits du sol maternel.
Si ici tout semble commencer et finir,
Il faut penser avec son cœur pour parvenir
A percevoir le destin en mal de souvenir
Qui guide tous ces brefs instants en devenir.